Fabian Goppelsröder: Kalin Lindena, Kartoniert / Broschiert

Klappentext

Penser en action

Kalin Lindena appelle ses interventions atristique un geste. Des lignes de mouvement découpées dans l'espace et tordues pour donner forme. Shapes, des objets, des œuvre qui sont aussi une trace du parcours assez atypique d'un professeur à l'académie des beaux-arts : l'origine du travail de Lindena réside dans le graffiti. ' L'artiste qui tague ' était le titre ambigu d'un article sur elle en 2015. Avant d'étudier au HBK de Braunschweig avec Hartmut Neumann, Johannes Brus et Walter Dahn, elle était tageuse dans les rues de Hanovre. Et m¿me si elle supervise et dirige un cours de peinture à Karlsruhe depuis 2014, cette origine se poursuit dans le travail artistique de Lindena. En tant que technique et sous-culture, le graffiti façonne leur pratique et leur image de soi. Une influence qui n'est évidente dans aucune esthétique extérieurment évidente, mais qui est particulièrement reconnaissable lorsque l'on cherche à comprendre les œuvre picturales et sculpturales, les installations et les performances comme, oui, comme des gestes. À ce stade, le geste fait davantage référence à la manière dont les œuvres de Lindena ont été créées. Quiconque peint gestuellement peint dans l'espace, comme un graffiti. Car contrairement au crayon ou au fusain sur papier, lors de la pulvérisation, chaque trait devient inévitablement du corps tout entier. Et là aussi sa trace. Le geste n'est pas simplement un moyen, pas seulement l'expression d'une idée, d'une pensée déjà achevée. Elle pense en action !

Exposition :

Städtische Galerie Karlsruhe, 1 / 12 / 2024 - 27 / 4/2025